Chez Palma

J'indique à Auguste ma trouvaille. Je lui laisse le soin de toucher cet objet maudit.

"Philomène, je saigne encore, auriez-vous l'amabilité..."

Philomène ne répond pas mais rougit et détourne les yeux.

"Caglionni, j'écoute?"

Philomène: "Oui, je vois, pourtant l'écharde n'est que petite".

Sur le parchemin est écrit ceci:

"Je suis fichu, je n'en ai plus pour très longtemps, mais il ne faut pas qu'ils récupèrent la tête. Qui que vous soyez, si vous lisez ceci après ma mort, continuez ce que j'ai entrepris. Brûlez la tête sur la pierre d'entrée à ... (illisible)... aîtes-le ! Je vous en supplie ! ILS veulent notre mort à tous. E. D."

[qui a lu le papier ?]

[ Je pense que ce sera auguste.]

Auguste: tu connais un noir qui vient des colonies et qui pratique le vaudou... Il est possible que ses origines d'Afrique de l'ouest lui donneront des indices sur le masque.

Armand: Tu as eu un prof qui connaissait bien l'art africain pour y avoir vécu, peut-être a-t-il des indices...

Parfait, je cherche a contacter mon ami Isidore Malifatou

Tu es au téléphone avec le ministère des colonies...

" Allo Caglionni, j'écoute!"

L'africain s'appelle Boubacar Sy

"Caglionni, ici Palma, comment allez-vous ?"
"Je me permet cet appel car il semblerait qu'un membre de ma famille ait participe a une expedition en Cote d'Ivoire. Il s'agit d'Eugene Duvillier. Je cherche a glaner des informations concernant sa personne et son voyage. Pouvez-vous m'aider a ce sujet ? Je vous en serais tres reconnaissant."

"Philomene, veuillez faire porter ce billet a Monsieur Boubacar Sy"
[Cher Monsieur Sy, une affaire urgente reclame votre expertise. Seriez-vous dispose a me rejoindre a mon adresse des que possible. Amicalement. A. Palma]

"Armand, cette affaire m'emoustille. Comment va votre menton ?"

" Comment allez-vous? La Côte d'Ivoire a changé dernièrement de capitale coloniale. L'ancienne capitale, Grand Bassam, a été presque entièrement décimée (plus de 10 000 morts) en 1911 par une épidémie de Fièvre Jaune. La nouvelle capitale s'appelle Bingerville. Votre Oncle est certainement mort il y a longtemps pour que la lettre datât de cette période. Autrement, je ne sais rien de lui, probablement un homme qui ne s'est pas déclaré aux autorités locales..."

SOUDAIN, UN BRUIT DE VAISSELLE CASSÉE EN BAS: "CRASSSSHHHH"

La nuit commence à tomber...

"Auriez-vous un contact au Consulat de Bingerville ?"

"Bien-sur il sont très compétents, mais ce sont les autorités d’Afrique occidentale française, pas un consulat..."

[ouh la la, je suis un peu perdu dans la trame : je pisse toujours le sang et Philomène me soigne. Auguste est au téléphone.]

Pour l'instant je ne fais rien. J'attends que Auguste finisse son appel et qu'il lise le papier qui est dans le masque.

Je profite de ce temps où je ne suis pas occupé pour me resservir un double whisky.

[quand Auguste aura terminé son appel, je lui parlerai du professeur que je connais]

Armand: ok

Et il y a eu un grand bruit de vaisselle cassée en bas.

Je suis intrigué par ce bruit. Mon verre à la main, je descends les escaliers pour voir ce qui a provoqué ce vacarme.

Tu avances vers la cuisine depuis le salon où est posé le masque. Quant à lui, Auguste téléphone de son bureau. Tu sens un souffle dans ta nuque et puis... Plus rien. [ A Auguste de jouer]

"Tres bien, je vais leur envoyer un cable. Merci de votre aide, mon ami. Nous nous reverrons certainement le mois prochain a Longchamps ? Au revoir."
"Armand ?! D'ou vient tout ce vacarme ? Vous avez eu un malaise a cause de votre blessure?" Je pouffe tout en descendant le rejoindre sans trop d'inquietude.