Terreur dans l'Orient express: Londres

Allons parler au directeur. Il aura peut être des informations sur la diva.

" Bonjour, enchanté, et vous êtes?"

"Des enquêteurs. Nous cherchons à retrouver la Diva qui a disparu. C'est un grand malheur qui est arrivé et les coupables doivent être retrouvés et la Diva sauvée".

" Oui, oui en effet une tragédie." Maintenant que tu y fais attention, tous les gens, sauf vous sont habillés de noir. Les gens trépignent à l'extérieur en attendant de pouvoir avoir un billet, le bâtiment est si vaste et impressionnant que vous vous sentez tout petits dans le hall.

"Auriez-vous quelques indications à nous donner ? quelque chose que vous auriez remarqué et qui était inhabituel ?"

"Et bien en ce qui concerne les costumières, vous devez être au courant, oui, mais il y a une accumulation de choses étranges ici..."

"pourriez-vous nous donner quelques exemples ? Et vous pourriez nous dire ce que vous savez à propos des costumières s'il vous plait ?"

Durant les six dernières années, la Scala n'a pas pu garder un seul créateur de costumes plus de trois mois. Dès qu'une nouvelle personne arrivait, elle tombait malade et se dégoûtait, qui plus est, des arts théâtraux, de leur hypocrisie et leur facticité.
Les maux allaient de la tuberculose à la pneumonie, en passant par la gastro-entérite, l'asthme, l'appendicite et, dans des cas très rares, des dermatoses sur la poitrine. La direction a fait ce qu'elle a pu, maisn'en a pas découvert la cause. Pour le moment, on se réjouit car le dernier costumier engagé n'a pour le moment aucun symptôme alarmant et paraît bien être immunisé, tout comme d'ailleurs les trois vieilles femmes qui travaillent à l'atelier depuis plus de cinquante ans. Le costumier est une femme, Luisa Visconti. Elle a été embauchée il y a quatre mois.
Il semble bien que le mauvais sort se soit détourné pour parvenir à ce point culminant : l'enlèvement de la diva, la grande Cavollaro. Rischonti pense que ce n'est pas une bonne chose que de donner Aïda.

Assistons à la représentation

La doublure est loin d'être à la hauteur de la Cavollaro. Mais à certains moments l'air est si connu que tout le monde semble le fredonner. Vous n'avez pas réussi a obtenir des billets de balcon mais des billets de devant la scène qui vous ont coûté cher. Alors que l'un d'entre vous se retourne pour écouter les voix, et essayer d'identifier Faccia, il remarque qu'un vieillard à aux caractéristiques idéales chantonne à deux rangs derrière vous avec une voix curieuse. Une voix d'une aigue, comme en pleine jeunesse, et étrangement féminine. Alors que cet homme a plus de soixante dix ans manifestement.

Une grande cicatrice, récente, lui barre la gorge.

Il semble assis entouré d'hommes variés, mais tous endimanchés, suffisamment proches les uns des autres pour être ensemble. A côté de lui se trouve une femme bouffie et flasque assez vieille pour être la mère de Faccia. Elle porte une cicatrice sur la gorge aussi.

[ On va attendre la réaction de Nico]

Armand essaye de les observer discrètement. Peut-être devrions nous les suivre à la fin de la représentation.

[ On va attendre la réaction de Nico donc s'il met pas trois semaines]

[https://www.youtube.com/watch?v=tR3XY6wfSBw I fought the law and the law won...]

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